Tusi – (Cocaïne rose)
Le « Tusi », souvent surnommé cocaïne rose, est une drogue de synthèse festive qui désignait à l’origine l’hallucinogène 2C-B. Aujourd’hui, il contient généralement un mélange de MDMA (ecstasy), de kétamine et parfois de cocaïne, le tout mélangé à des colorants pour lui donner sa couleur rose caractéristique. Malgré son nom, la plupart des échantillons saisis ne contiennent pas de cocaïne. Ce produit a gagné en popularité en Amérique latine et en Europe pour son aspect coloré et son association avec la vie nocturne haut de gamme, mais il représente en réalité un mélange de produits chimiques changeant et non réglementé.
Acheter de la cocaïne rose
Comme il n’existe pas de formule fixe pour le Tusi, les consommateurs savent rarement ce qu’ils consomment. Les combinaisons de MDMA et de kétamine peuvent provoquer des effets psychologiques puissants mais instables, allant de l’euphorie et une augmentation d’énergie à la confusion, aux hallucinations et à la perte de contrôle. En présence de stimulants tels que la cocaïne ou les cathinones, le risque de complications cardiaques, d’hyperthermie et de psychose augmente fortement. Les services d’urgence ont signalé des cas d’intoxication grave liés au Tusi, soulignant le danger de mélanger des substances synthétiques inconnues.
Vente en ligne et distribution discrète
Le Tusi (cocaïne rose) est passé de la vente de rue à la sphère numérique. Sur les réseaux sociaux et les plateformes de messagerie cryptées, il est souvent présenté comme un produit « premium » ou « exclusif », les vendeurs utilisant un langage codé, des émojis et des groupes privés pour communiquer. Nombre de ces vendeurs en ligne privilégient une livraison discrète et un emballage de marque pour paraître légitimes, ce qui rend difficile l’identification du contenu réel du produit et de son origine. Ce marché numérique échappe largement à la réglementation, reflétant une tendance plus large vers un commerce de drogue anonyme sur Internet, qui continue de devancer les interventions des autorités de santé publique et des forces de l’ordre.



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